Une méthode durable pour nos espaces verts !
Petit guide explicatif, à retrouver à la mairie de Vassy !
De quoi parle-t-on ?
Apparue dans les années 1990, la gestion différenciée des espaces verts est loin d’être expérimentale, et bénéficie d’innombrables retours d’expériences.
Mais en quoi consiste-t-elle concrètement ?
Cette méthode d’entretien des espaces verts nécessite d’adapter la végétalisation (fleurs, arbustes et arbres) au milieu d’implantation et à l’usage qui en est fait.
Par exemple : pas besoin de planter des fleurs ornementales le long d’un chemin de randonnée, un engazonnement suffira. En revanche, pour ce qui est de la végétalisation d’un cimetière, un apport en plantes et fleurs semble plus envisageable.
Autre pan important de la méthode, la définition d’espaces en fauche tardive ; il s’agit là d’endroits où aucun flux où aucune activité humaine n’est observée, permettant ainsi à la végétalisation de se développer, sans être trop régulièrement taillée ou tondue.
Les bienfaits de la gestion différenciée.
Les passages de tondeuses et autres débroussailleuses étant revus à la baisse, cela permet aux équipes techniques de dégager du temps pour d’autres espaces et aménagements ; on optimise alors les moyens humains.
Ces fréquences de passages permettent également de disposer du matériel d’entretien pour d’autres espaces ; on optimise alors les moyens techniques.
Cette méthode permet à la faune et la flore de se développer et ainsi de nous offrir de jolies fleurs ou encore d’observer de beaux papillons et autres oiseaux ; il s’agit là de préservation de la biodiversité.
En réalisant moins de coupes et en révisant leur hauteur, cela permet de réduire drastiquement la quantité de déchets verts ; on réalise une économie de déplacement, de stockage et de traitement.
La gestion de la ressource en eau, bien que moins visible, n’est pas moins importante. Limiter les fauches sur les talus et en réviser leur hauteur permet à ces derniers de conserver leur perméabilité. Le sol, comme la flore qui s’y installe, constituent une éponge et évitent ainsi l’érosion ou encore les coulées de boue.
Toujours dans cette thématique, le choix raisonné des essences et variétés implantées est essentiel. En plantant des fleurs et arbres locaux, on limite l’apport en eau et on supprime l’apport d’intrants chimiques, synonyme de gain de temps, d’économie mais également de bienfait pour la biodiversité.
Des exemples ?
La gestion différenciée à Bayeux
La gestion différenciée à Rouen
La gestion différenciée à Ernée (Mayenne)
La gestion différenciée dans le Finistère
La gestion différenciée dans le Parc Naturel Régional des marais du Cotentin et du Bessin
La fauche tardive expérimentée en Bretagne
La gestion différenciée des espaces verts dans la ville de Grande Synthe (région PACA)
La gestion différenciée dans le bassin de la Dordogne
Le fauchage tardif et raisonné de la voirie à Vauxrenard (département du Rhône)
La fauche différenciée à Perpignan, Montpellier ou encore Nantes
Gestion des dépendances routières et bordures de champs à l’échelle de la région Centre
La fauche tardive à Fontenay-le-Compte (Pays de la Loire)