Le Château du Coisel

Histoire

Le Château du Coisel est une demeure du XVIIIème.  Les deux tours furent détruites par l’actuel propriétaire.

Château du Coisel

 

 

Le château aujourd’hui

Le château du Coisel est une propriété privée et ne se visite donc pas.

Château du Coisel

 

Charles-Julien Lioult de Chênedollé

Ce poète français est né à Vire le 4 novembre 1769 et il est  décédé au château du Coisel à Burcy le 2 décembre 1833.

Son père, Charles Lioult, seigneur de Saint Martin Don, membre de la Cour des comptes de Normandie, se maria en 1767 à Truttemer le Grand avec Suzanne des Landes, d’une des plus anciennes familles du Bocage. Celle-ci était la fille de Jean Charles des Landes, seigneur de Chênedollé et sieur d’Avilly, et de Marie Viel.

Charles-Julien Lioult de Chênedollé fit ses premières études au collège des Cordeliers de Vire puis fut envoyé à l’âge de douze ans chez les Oratoriens. Il montra très tôt pour la poésie une vocation que la Révolution l’obligea  à délaisser temporairement. En septembre 1791, il émigra et se retrouva à Hambourg. Il y rencontra Rivarol dont il a rapporté la brillante conversation et également l’auteur de la Messiade, Klapstock, qui lui ouvrit de nouveaux horizons. Chênedollé lui dédiera son ode de 1795, intitulée L’invention. Vers la fin de 1797, il rendit visite dans sa retraite de Coppet, à Germaine de Staël qui le fit rayer de la liste des émigrés.

De retour à Paris en 1799, il rencontra Châteaubriand et sa sœur Lucile à qui il s’attacha profondément. Il rencontrait tous les jours Joubert, Molé, Pasquier dans le salon de Pauline de Beaumont. A la mort de Lucile de Chateaubriand, en 1804, Chênedollé retourna en Normandie où il épousa Aimée de Banville le 4 juin 1810, à Vire. Il fut nommé, la même année, professeur de littérature à Rouen avant de devenir Inspecteur de l’académie de Caen (1812-1832). En 1807, il publia son Génie de l’homme et, en 1820, ses Etudes poétiques, véritable œuvre de transition entre l’ancienne et la nouvelle génération poétique, mais qui eut la malchance de paraître peu de temps après les Méditations de Lamartine, ce qui empêcha leur auteur de recevoir tout le crédit qui lui était dû pour leur originalité. Cette affinité avec les romantiques valut à Chênedollé d’être sollicité pour contribuer, comme maître et ainé, à leur organe, la Muse française.

Il est enterré au cimetière de Burcy.

Les Œuvres complètes de Charles de Chênedollé ont été publiées aux éditions Charles-Augustin Sainte Beuve, Paris, Didot, en 1864.